Wendake est une réserve indienne huronne-wendate située au nord de Québec. Environ 1600 hurons y habitent, sur une superficie de 1 km².
Wendake a été nommée « Capitale culturelle du Canada » en 2007 ; elle est l'une des communautés autochtones du Québec les plus dynamiques
culturellement ainsi qu'économiquement. Contrairement aux autres réserves indiennes du Canada qui sont plutôt en déclin, la proximité de la ville de Québec a permis à Wendake de se convertir dans le tourisme et de partager sa culture.
Le musée
Une maison traditionnelle huronne |
Nous avions déjà visité le site traditionnel huron Onhoüa Chetek8e (reconstitution des habitats traditionnels) en 2008. Nous décidons aujourd'hui de nous rendre à l'hôtel-musée huron-wendat. La visite comprend 4 sites : le musée en tant que tel, la maison Tsawenhohi, où ont vécus de nombreux chefs, l'église Notre-Dame-de-Lorette et les chutes de Kabir Kouba.
Le musée
Pascal a vaincu un orignal ! |
À travers son exposition permanente territoires, mémoires, savoirs, son calendrier d'expositions temporaires, ses activités et ses ateliers thématiques, le Musée offre une chance unique de découvrir l'histoire et la culture du peuple wendat, de même que l'art des Premières Nations.
Le musée huron-wendat |
La maison Tsawenhohi
Située au cœur du Vieux-Wendake, la Maison Tsawenhohi dont le nom huron-wendat signifie « L'homme qui voit clair, le faucon » a été construite autour de 1807 et achevée en 1820 pour loger Nicolas Vincent Tsawenhohi, Grand Chef de l'époque.
Tout en privilégiant la sauvegarde et la transmission des métiers d'art traditionnels hurons-wendat, la Maison Tsawenhohi se veut une institution de haut niveau tant sur le plan de l'interprétation de l'architecture que de l'histoire des occupants.
L'église Notre-Dame-de-Lorette
L'église Notre-Dame-de-Lorette est étroitement liée à la Nation huronne-wendat. La chapelle actuelle fut construite par les wendats vers 1730 sur le modèle de la Santa Casa de Lorette en Italie, sous la direction d'un missionnaire jésuite, le père Pierre-Daniel Richer. Le 10 juin 1862, un incendie éclata dans la fabrique de papier voisine. Le feu se propagea au clocher et une vaste partie du toit fut ravagée par les flammes. Fort heureusement, on put sauver le trésor composé de pièces de mobilier, d'orfèvrerie et d'objets liturgiques datant de la mission.
Quelques années plus tard, elle fut reconstruite et, au début du vingtième siècle, on y ajouta une chapelle latérale (aussi appelée : Jubé des Sœurs) ainsi qu'une sacristie.
Depuis 1957, elle est classée monument historique par la Commission des lieux et monuments historiques du Québec et fut reconnue, en 1981, monument architectural et historique d'importance nationale par le ministère du Patrimoine canadien.
La chute de Kabir-Kouba ("Aux mille détours")
D'une hauteur de 28 mètres, la chute de la rivière Akiawenrahk, dont le nom signifie « La rivière à la truite», prend sa source dans la rivière Akiawenrahk (Saint-Charles) et coule directement sur les roches du Bouclier canadien. Le canyon qui l'entoure, d'une profondeur de 42 mètres, peut être admiré en sillonnant les sentiers pédestres du parc de la Falaise qui longe la rivière et traverse le boisé avoisinant. Le site est propice à l'observation d'une riche flore et de fossiles datant de plus de 455 millions d'années. Plusieurs mythes et légendes hurons-wendat sont associés à ce lieu.
Des moulins à farine, à scie et à papier construits et utilisés au 18e et 19e siècle ont laissé derrière eux une histoire industrielle et culturelle importante de plus de 200 ans. Les eaux tumultueuses de la chute ont également permis la construction et l'exploitation d'une centrale hydroélectrique en 1904.
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